Exposition François Malfait (1872-1955)

Square du Marché au Bois
Projet dessiné en 1915 pour l’aménagement du square, 2e variante © AVB NPP H1

Marché au Bois, 1000 Bruxelles
1915 et 1921-1922 I En cours d’inscription sur la liste de sauvegarde
Thème : Aménagement urbanistique

Le square du Marché au Bois résulte des transformations urbanistiques entamées, à partir de 1903, en vue de la création de la jonction ferroviaire Nord-Midi. Destiné à aménager et embellir les abords de la future gare centrale, cet espace vert accueille le groupe sculpté « La Maturité » de Victor Rousseau. 

Suite à la présentation de l’oeuvre en modèle réduit au salon du cercle « Pour l’Art », la Ville de Bruxelles commande à l’artiste, en 1913, un exemplaire monumental en marbre, autour duquel François Malfait conçoit le square.

Imaginé en 1915, le projet ne verra le jour qu’en 1922 à cause de la Première Guerre mondiale. Il est le fruit d’une collaboration étroite entre l’architecte, l’artiste et le paysagiste Jules Buyssens.

Le square adopte la forme d’un triangle aux angles arrondis. Dans l’angle situé dans la partie la plus haute, deux escaliers conduisent à la sculpture qui se détache devant un écran de verdure placé à la demande de Rousseau. À l’origine, des chemins en dolomie, des zones engazonnées et trois parterres circulaires ponctuaient l’espace.

L’ensemble était également pourvu d’une balustrade en pierre bleue. Pour le dessin de celle-ci, Malfait emprunte un motif d’entrelacs présent sur les édifices néoclassiques bordant la place Royale de même que sur certains immeubles éclectiques entourant directement le square.

Le recours à cette citation historique permet à l’architecte de renforcer l’unité urbaine en reliant subtilement la ville haute et la ville basse.

Baron Horta

On doit également à François Malfait le réaménagement de la rue Baron Horta, située à quelques pas du square du Marché au Bois. Pour cet autre axe de liaison entre la ville haute et la ville basse, l’architecte conçoit, entre 1921 et 1923, un escalier monumental d’inspiration néoclassique dans lequel il intègre un espace vert orné de la fontaine intitulée « Naïades », de Jacques Marin.

Motif d’entrelacs

Malfait déclinera à d’autres reprises le motif d’entrelacs utilisé pour la balustrade du square du Marché au Bois. On retrouve, celui-ci dans des versions modernisées au Théâtre royal du Parc ou encore au Waux-Hall.

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