Le mécanisme hydraulique d’origine était devenu obsolète et particulièrement vulnérable aux conditions climatiques (gel de l’huile en hiver, fuites, éclatement des tuyaux), explique la Régie des bâtiments. Les pièces de rechange étaient de plus en plus difficiles à trouver. Un système électrique « plus moderne, écologique et fiable » a donc été installé, permettant de commander et programmer le carillon à distance.
La structure se compose de douze petites niches, chacune abritant un personnage emblématique de l’histoire ou du folklore bruxellois. Elle intègre également 24 cloches : 23 dédiées aux mélodies et une réservée à la sonnerie des heures et des demi-heures. Cette dernière est frappée par le jacquemart, une statue en bronze représentant le bourgeois de Bruxelles, installée au sommet de l’arcade.
Programmation variée
Chaque heure, entre 8 et 22h00, un air musical différent est joué, accompagné de l’apparition du personnage correspondant à l’heure dans sa niche. À midi, les douze personnages entament ensemble une chorégraphie sonore et visuelle.
Des airs musicaux francophones, néerlandophones et allemands seront diffusés. La programmation variera tous les trois mois et un air spécifique est prévu à certaines occasions (fête nationale, fête du Roi, fêtes de fin d’année).
Commencée en avril, la rénovation aura mobilisé un budget de 167.400 euros. La culture du carillon belge est inscrite depuis 2014 au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.