
Les premiers agents de l’agence européenne de surveillance des frontières Frontex ont pris leurs fonctions à l’aéroport de Bruxelles. Les huit agents doivent contribuer à augmenter le nombre d’opérations de retour de personnes en séjour illégal, ont annoncé dans un communiqué de presse en néerlandais le ministre de l’Intérieur Bernard Quintin et la ministre de l’Asile et de la Migration Anneleen Van Bossuyt.
Le conseil des ministres a approuvé en avril un arrêté royal qui permet à ces agents de Frontex d’intervenir sur le territoire belge. Au printemps 2024, juste avant les élections, la majorité Vivaldi avait adopté la loi « Frontex« . Elle offrait ainsi au gouvernement fédéral la possibilité de recourir à l’agence européenne.
Le texte initial, porté Annelies Verlinden, la prédécesseure de M. Quintin, avait fait l’objet d’adaptations à la suite de l’avis du Conseil d’État. Ainsi, l’intervention de Frontex ne pourra avoir lieu qu’en présence et sous l’autorité de policiers belges et ses actions seront menées sous le contrôle du Comité P, le Comité permanent de contrôle des services de police.
À l’époque, le texte avait été largement critiqué par plusieurs organisations, dont le Ciré (Coordination et Initiatives pour Réfugiés et Étrangers). Dans l’ancienne majorité, deux députés PS et quatre Ecolo-Groen s’étaient abstenus lors du vote.